Parler à ses plantes, une bonne idée ?
Chez Ambius, nous sommes tous des véritables passionnées des plantes. Dans ce blog nous avons longuement parlé de l’importance des plantes dans tous les lieux de vie de l’homme, dont notamment au travail, où nous passons une importante partie de notre temps.
Pourquoi parler à ses plantes ?
Aujourd’hui nous souhaitons vous parler de l’importance de parler à ses plantes. Vous verrez cela a des effets positifs tant pour elles, que pour nous.
Tout d’abord, quand on traite un tel sujet il faut avoir une certaine ouverture d’esprit et ne pas juger la communication avec plantes de la même façon que l’on pourrait faire pour la nôtre. Nous n’écrivons pas d’articles scientifiques, mais du contenu pour les passionnés de plantes.
Contrairement à nous qui sommes mobiles, les plantes sont beaucoup plus sensibles à l’environnement qui les entoure car elles ne peuvent pas fuir. Elles doivent s’adapter constamment, afin de pouvoir survivre dans des situations parfois très hostiles. Florence Nicolè, une chercheuse en écologie nous informe que les plantes ont bien 20 sens ! La sensibilité des plantes à leur environnement est un phénomène qualifié comme « l’hypersensibilité des plantes ».
Le fait que les plantes ont des interactions avec tout l’écosystème qui les entoure est bien connu : entraide, échanges et résilience sont synonymes de l’existence même du monde végétal. Lorsque l’homme s’intéresse au monde végétal, il doit se positionner comme un observateur contemplatif plutôt qu’un dominant, pour pouvoir apprendre à connaître ce riche et extraordinaire univers. A ce sujet Carol Costa, une jardinière et écrivaine brésilienne affirme « Tout ce dont nous avons besoin pour rendre le monde meilleur existe déjà, il suffit de se reconnecter au monde qui nous entoure ».
La communication des plantes
Des chercheurs se sont intéressés à la communication des plantes. Leurs études ont prouvé que les plantes réagissent à des stimulations mécaniques. Des plantes qui ont subi des chutes anticipent cela en protégeant leurs feuilles et branches.
Pour autant est-ce que les plantes réagissent aux stimulus sonores ? Bien sûr ! Elles n’ont pas d’oreilles pour entendre de la même façon que nous, pourtant les capteurs de lumière de leurs feuilles ont une fonction bien similaire. Les plantes réagissent aux vibrations sonores, lorsque des parasites s’attaquent à leurs feuilles, ces capteurs envoient des messages chimiques aux racines et la plante va ainsi produire des substances toxiques afin de protéger sa partie aérienne.
La communication des plantes circule parmi toutes ses parties, ainsi qu’avec d’autres plantes autour et les autres formes de vie de la nature. Lorsqu’une plante est confrontée à une situation de détresse : sécheresse, attaque d’insectes, etc, des informations chimiques vont être transmises de façon circulaire. Les racines par exemple vont communiquer une forte sécheresse du sol à ses feuilles, pour qu’elles diminuent leur transpiration afin d’économiser de l’eau. Lorsqu’une plante fait circuler ses informations entre ses différentes parties, des flux chimiques sont « entendus » par les autres plantes.
Une plante sait très bien si d’autres plantes se trouvent à côté d’elle et peut s’adapter à cette coexistence, même lorsque l’autre espèce représente une menace pour sa survie. Une espèce menacée par le présence d’une autre plante dominante, va faire en sorte de survivre, en régulant sa croissance, l’orientation de ses racines entre autres. Les plantes réagissent également aux bruits de la nature, comme la pluie, le vent, les insectes, les oiseaux. Elles captent les vibrations sonores que ces sons produisent. On ne dit pas pour autant que l’on puisse affirmer avec certitude que les plantes aient l’intention de communiquer avec son écosystème, mais là n’est pas le point.
Des preuves de grande capacité de communication des plantes sont par exemple la mutation de ses couleurs et odeurs afin d’attirer des insectes polinisateurs ou des animaux pour manger ses fruits mûrs. Cette coopération est indispensable pour la pérennité des espèces végétales.
Jusqu’à très récemment on a cru que la communication des plantes s’arrêtait à des flux chimiques. Pourtant des chercheurs de l’Université de Tel-Aviv ont prouvé que les plantes émettent des sons qui transmettent de très riches informations à tous les êtres qui les entoure. Ces sons ne sont pas perceptibles par l’homme car ils ont une fréquence trop élevée pour nos oreilles, mais ils le sont pour les autres plantes, insectes et animaux (comme les chauves-souris et des rongeurs) qui peuvent les « entendre ». Ainsi, les plantes peuvent prévenir les plantes qui les entourent en cas d’attaque de parasites. Ce qui permet à ses voisines de se protéger.
Les chercheurs de Tel-Aviv ont constaté que les sons émis par les plantes sont plus forts lorsqu’elles se trouvent en situation de stress. L’intensité de ses sons va en crescendo jusqu’à ce que les plantes aient atteint un seuil critique de survie, elle se mettent alors en mode « silencieux » afin d’économiser leur énergie. Une autre donné intéressante est le fait que les sons émis par les plantes varient d’une espèce à l’autre et même l’intensité est différente.
Maintenant qu’on sait que les plantes ont non seulement une communication chimique mais aussi sonore avec le monde qui les entoure, vous vous poserez peut-être la question : les plantes peuvent-elles entendre notre voix ? Si elles réagissent aux vibrations sonores de l’environnement qui les entoure, pourquoi pas à notre voix ?
A ce sujet, Ikea a mené une expérience en 2008, « Bully a plant ». Lors de cette expérience qui avait pour but la lutte contre le harcèlement scolaire, des élèves ont été invités à se diviser en deux groupes. Un groupe devait complimenter et dire des mots bienveillants à une plante de type dracaena et un deuxième groupe devait agresser verbalement une autre plante de la même espèce. Les chercheurs ont enregistré les récits des élèves et ont réalisé une comparaison qui a duré 30 jours. Ils ont fait « écouter » aux deux plantes les enregistrements en boucle. Vous savez ce qui s’est passé ?! La plante chérie par les élèves prospérait, comme en signe de reconnaissance pour les mots doux et la plante « agressée » verbalement perdait ses feuilles et avait beaucoup de mal à rester en bonne santé. Pourtant les deux plantes ont eu les mêmes soins : comme la fréquence d’arrosage et l’exposition à la lumière. Je trouve que cette image de reconnaissance d’attention et communication bienveillante est très belle et devait nous servir d’exemple pour toutes nos interactions.
Parler à ses plantes présente beaucoup de bénéfices pour vous, des bénéfices mentaux irréfutables : plus de sérénité, amélioration de l’humeur, de la concentration et réduction du niveau de stress. Comme pour vos plantes : parler avec elle implique leur donner plus d’affection et d’attention. Vous serez donc des meilleurs interprètes de leurs besoins ; vous n’arroserez sans doute plus de façon aléatoire, au risque de trop les arroser, mais saurez exactement quand elles en ont besoin. En outre le CO2 qu’on émet à côté d’elles lorsqu’on parle est essentiel pour la photosynthèse.
Que l’on croit ou non que parler aux plantes les aide, cette pratique ne peut qu’être positive. Si leur simple présence a un effet si bénéfique et apaisant, créer une connexion avec elles en leur parlant est comme une thérapie. Nous sommes partie d’un monde et nous positionner comme réceptifs et attentifs aux autres formes de vie, en leur donnent de l’importance, nous donne un sentiment d’appartenance à un Tout.
Si ce n’est pas encore le cas, nous espérons vraiment que vous sauterez le pas pour intégrer des plantes dans votre vie. Si leur parler vous semble un peu exagéré, écoutez de la musique, lisez des bouquins à voix haute, parlez au téléphone à côté d’elles ou simplement profitez de leur présence. Votre quotidien sera plus vert !
Contactez-nous dès maintenant afin de végétaliser tous vos espaces professionnels, les bienfaits des plantes n’est plus à prouver.